Démocraties, Libertés et Politiques publiques
(coresponsables élu le 29 mars 2021 et élue le 18 décembre 2019)
Emmanuel Aubin, emmanuel.aubin@univ-tours.fr
Gwenola Bargain, gwenola.bargain@univ-tours.fr
Regroupant des spécialistes des principales branches du droit – interne comme international et européen – et des chercheurs de science politique, cet axe se propose d’analyser, dans une perspective alliant complémentarité et interdisciplinarité, les transformations contemporaines des institutions, des pratiques et de la citoyenneté démocratiques.
Les recherches menées couvrent une large gamme d’objets et de terrains, dans l’objectif général de contribuer à l’analyse critique des mutations actuelles du pouvoir et du droit, tout particulièrement pour déterminer la place précise qu’y tiennent les impératifs démocratiques et la protection des droits individuels.
Il s’agit d’abord d’interroger les reconfigurations de la citoyenneté, dans des contextes de crise, de mouvements sociaux ou de révolutions, mais aussi la remise en cause des catégories politiques traditionnelles – citoyenneté, pouvoir, normes, Etat – du fait de la globalisation et de dynamiques sociales, économiques ou politiques se déployant au-delà des frontières étatiques. Ces dynamiques produisent en retour des phénomènes de replis identitaires, comme la résurgence des logiques nationalistes, que l’axe de recherche entreprend également d’étudier, en s’appuyant en particulier sur les échanges entre juristes et politistes.
Il s’agit par ailleurs et plus généralement d’analyser les transformations des rapports de pouvoir et des droits fondamentaux, en examinant notamment les atouts et limites du droit dans l’encadrement de différentes politiques publiques, comme celles relatives à l’égalité et la non-discrimination, la lutte contre l’exclusion sociale ou la vulnérabilité, l’accès aux soins et la protection de la santé. Il en va ainsi d’interrogations sur le statut des droits sociaux dans le contexte de la crise de l’Etat social, mais aussi d’études sur le caractère genré du droit et des politiques publiques. Dans cette perspective, le processus de transformation de l’Etat est particulièrement analysé, soit qu’il s’agisse d’étudier les réformes de l’action publique, à travers la participation et l’information des administrés, soit qu’il s’agisse de mettre en évidence les tensions existant au sein des politiques publiques, comme l’attestent les débats contemporains sur la laïcité, l’intégration et la cohésion sociale.
Les chercheurs rattachés à l’axe ont vocation à croiser l’analyse de questions particulières et des recherches d’ampleur plus théorique, alimentées le cas échéant par des études comparatistes. La dimension théorique irrigue en effet l’ensemble des recherches de l’axe à des degrés divers. Il s’agira en particulier de développer une réflexion approfondie sur la démocratie et la citoyenneté, en analysant la part relative des institutions, du droit, des normes sociales et culturelles, mais aussi des acteurs et des différents modes d’action qui se déploient au sein des sociétés contemporaines, parmi lesquels la presse, « chien de garde » de la démocratie.
Emmanuel Aubin, emmanuel.aubin@univ-tours.fr
Gwenola Bargain, gwenola.bargain@univ-tours.fr
Regroupant des spécialistes des principales branches du droit – interne comme international et européen – et des chercheurs de science politique, cet axe se propose d’analyser, dans une perspective alliant complémentarité et interdisciplinarité, les transformations contemporaines des institutions, des pratiques et de la citoyenneté démocratiques.
Les recherches menées couvrent une large gamme d’objets et de terrains, dans l’objectif général de contribuer à l’analyse critique des mutations actuelles du pouvoir et du droit, tout particulièrement pour déterminer la place précise qu’y tiennent les impératifs démocratiques et la protection des droits individuels.
Il s’agit d’abord d’interroger les reconfigurations de la citoyenneté, dans des contextes de crise, de mouvements sociaux ou de révolutions, mais aussi la remise en cause des catégories politiques traditionnelles – citoyenneté, pouvoir, normes, Etat – du fait de la globalisation et de dynamiques sociales, économiques ou politiques se déployant au-delà des frontières étatiques. Ces dynamiques produisent en retour des phénomènes de replis identitaires, comme la résurgence des logiques nationalistes, que l’axe de recherche entreprend également d’étudier, en s’appuyant en particulier sur les échanges entre juristes et politistes.
Il s’agit par ailleurs et plus généralement d’analyser les transformations des rapports de pouvoir et des droits fondamentaux, en examinant notamment les atouts et limites du droit dans l’encadrement de différentes politiques publiques, comme celles relatives à l’égalité et la non-discrimination, la lutte contre l’exclusion sociale ou la vulnérabilité, l’accès aux soins et la protection de la santé. Il en va ainsi d’interrogations sur le statut des droits sociaux dans le contexte de la crise de l’Etat social, mais aussi d’études sur le caractère genré du droit et des politiques publiques. Dans cette perspective, le processus de transformation de l’Etat est particulièrement analysé, soit qu’il s’agisse d’étudier les réformes de l’action publique, à travers la participation et l’information des administrés, soit qu’il s’agisse de mettre en évidence les tensions existant au sein des politiques publiques, comme l’attestent les débats contemporains sur la laïcité, l’intégration et la cohésion sociale.
Les chercheurs rattachés à l’axe ont vocation à croiser l’analyse de questions particulières et des recherches d’ampleur plus théorique, alimentées le cas échéant par des études comparatistes. La dimension théorique irrigue en effet l’ensemble des recherches de l’axe à des degrés divers. Il s’agira en particulier de développer une réflexion approfondie sur la démocratie et la citoyenneté, en analysant la part relative des institutions, du droit, des normes sociales et culturelles, mais aussi des acteurs et des différents modes d’action qui se déploient au sein des sociétés contemporaines, parmi lesquels la presse, « chien de garde » de la démocratie.